Parmi les différentes médecines non conventionnelles, la phytothérapie est l’une des plus utilisées par les personnes atteintes de cancer.

La phytothérapie

Ce sont des préparations diverses à base de plantes : thés, poudres, huiles essentielles… Ces préparations vous sont proposées en pharmacies, dans des magasins spécialisés ou bien sur internet. Si le coté naturel est largement mis en avant ils ne sont pas moins sans danger et sans effets secondaires.

Indépendamment de leur influence potentielle sur les traitements classiques, ils peuvent avoir des effets toxiques et provoquer des effets secondaires. C’est le cas du millepertuis (nausées, maux de tête, hypersensibilité), de l’échinacée (hypersensibilité) ou encore du ginseng (nausées, maux de tête, diarrhées, hypertension artérielle).

D’autre part ces préparations peuvent avec des interactions néfastes avec les traitements contre le cancer, comme l’hormonothérapie ou la chimiothérapie. Le millepertuis (ou herbe de la Saint-Jean) est le plus connu pour réduire l’efficacité de nombreuses chimiothérapies.

D’autres plantes peuvent à l’inverse augmenter la toxicité de certains traitements. Les exemples les plus connus sont  l’ail, du ginko biloba, de l’échinacée, du ginseng, de l’extrait de pépin de raisin ou encore du thé vert. Lors des chimiothérapies ces plantes sont donc à éviter.

Des produits trop peu contrôlés

A l’inverse des médicaments prescrits par votre médecin les produits de phytothérapie ne bénéficient pas des mêmes contrôles de qualité et ne sont généralement pas accompagnés d’une posologie indiquant les effets secondaires ou interactions possibles avec d’autres produits, de même que les contre-indications éventuelles.

Si vous souhaitez prendre des produits de phytothérapie il est indispensable que vous en parliez avec votre médecin.